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mardi 5 mai 2020

2020-05-05

Dans la course à obstacles vers le déconfinement du 11 mai, Emmanuel
Macron se rend mardi dans une école de Poissy dans les Yvelines pour
tenter de lever les inquiétudes des maires chargés de préparer cette
périlleuse rentrée.

Le président devrait répondre aux questions des journalistes à la
mi-journée. Et elles sont nombreuses devant les craintes des élus,
particulièrement en région parisienne où la plupart refusent de
réouvrir les écoles dès la semaine prochaine.

Quelque 329 maires d’Ile-de-France, dont la maire PS de Paris Anne
Hidalgo, ont écrit dimanche au chef de l’Etat pour lui demander de
repousser la réouverture à une date ultérieure, dénonçant un
déconfinement «à marche forcée».

Mais pour Emmanuel Macron, il est une «étape indispensable» afin de
remettre le pays en marche.

«Nous ne pouvons pas rester confinés», a lancé de son côté le Premier
ministre Edouard Philippe devant le Sénat, qui a refusé lundi de
valider le plan de déconfinement par 89 voix contre 81 et 174
abstentions, sans conséquence majeure toutefois sur sa mise en oeuvre.

«Le confinement se justifiait par l’urgence, mais son coût social et
économique est colossal», a-t-il souligné.

«Catastrophe»

Edouard Philippe a également qualifié la fermeture des écoles de
«catastrophe pour les plus vulnérables des enfants et des adolescents»,
le décrochage scolaire étant «probablement une bombe à retardement».

A Poissy, le groupe scolaire Pierre Ronsard, où se rendent Emmanuel
Macron et le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer, accueille
depuis un mois et demi les enfants du personnel soignant et «ça se
passe très bien», selon le maire Karl Olive, interrogé sur RTL.

Un protocole sanitaire très strict doit encadrer la réouverture des
écoles: lavage de mains à répétition, bureaux espacés d’au moins un
mètre, port du masque obligatoire ou conseillé selon les
circonstances... Un vrai casse-tête.

Et si à Marseille, tout est prêt, selon son maire Jean-Claude Gaudin,
c’est loin d’être le cas à la Guadeloupe où les élus ont voté pour un
report de la rentrée à septembre.

Les élus sont aussi inquiets sur leur responsabilité pénale si la
sortie du confinement devait mal se passer.

Le dispositif adopté au Sénat, contre l’avis du gouvernement, dispose
que pendant l’état d’urgence sanitaire «nul ne peut voir sa
responsabilité pénale engagée» pour des contaminations par le
coronavirus, sauf en cas d’intention délibérée, imprudence ou
négligence.

«Garanties essentielles»

D’une manière générale, les sénateurs sont fermement décidés à
«inscrire des garanties essentielles» dans le projet de loi prorogeant
l’état d’urgence sanitaire.

Les usagers des transports en commun sont tout aussi inquiets. Faire
repartir les transports publics dans de bonnes conditions en respectant
la distanciation est «un pari très risqué», estime ainsi Bruno Gazeau,
le président de la Fédération nationale des associations d’usagers des
transports (Fnaut).

Les masques ont commencé à arriver dans les rayons des supermarchés
lundi, sans mettre fin aux polémiques: d’abord accusée de constituer
des «stocks cachés» en pleine crise sanitaire, la grande distribution
est désormais critiquée pour des prix jugés trop élevés.

Le gouvernement a précisé que les masques chirurgicaux seraient vendus
à 95 centimes d’euro l’unité maximum, mais qu’il n’y aurait pas de
plafond pour ceux en tissu.

«Intenable»

Si on y ajoute le prix du gel hydroalcoolique, «c’est intenable», juge
auprès de l’AFP le président de l’UFC-Que Choisir, Alain Bazot, sachant
que le pouvoir d’achat a baissé pour de nombreuses familles affectées
par le chômage partiel.

Celui-ci restera pris en charge à taux plein après le 1er juin dans
certains secteurs comme l’hôtellerie et la restauration.

Plus d’un salarié du privé (11,7 millions à ce jour) bénéficie de cette
garantie de 84% du salaire net (100% au niveau du Smic), que l’Etat et
l’assurance-chômage remboursent intégralement aux employeurs dans la
limite de 4,5 Smic.

Tous les secteurs cherchent à résoudre le casse-tête de la reprise de
leurs activités tout en respectant les consignes sanitaires.

Distance entre les sièges, masque, suppression des buvettes, marquage
au sol et nettoyage systématique des lieux clos: un rapport remis au
gouvernement préconise ainsi une série de mesures pour déconfiner le
secteur de la culture, à l’arrêt complet depuis mi-mars.

Les appels se multiplient pour sauver ce secteur. Sur Europe 1 Franck
riester a assuré qu’il travaillait à un dispositif pour les
intermittents du spectacle sur les mois d’été, sans trancher encore sur
une remise des compteurs à zéro pour le décompte de leurs droits
d’assurance chômage, réclamée en leur faveur. «Cela nécessite des
évaluations, des discussions avec mes collègues du gouvernement»,
a-t-il fait valoir.

Rappelant que Winston Churchill n’avait jamais sacrifié la culture
pendant la deuxième guerre mondiale, le président de la région
Hauts-de-France (ex-LR) Xavier Bertrand a plaidé sur France Inter pour
cette «année blanche».

Les arts et la culture doivent bénéficier d’un «plan Marshall» et
n’être pas une simple «variable d’ajustement», a réclamé de son côté
l’ancien ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon dans une tribune
au Point.
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